Attention, les indications données ici correspondent aux données bio-bibliographiques au moment du dépôt du dossier et sont conservées au titre de l’archivage.

Direction du projet

Violaine Giacomotto-Charra

Co-porteur du projet: Pascal Duris

1. Langue et littérature françaises et étrangères

– Consolacion Baranda (Pr. – Madrid, Complutense)

Consolación Baranda est Professeur Titulaire de Littérature Espagnole à l’Université Complutense de Madrid et codirectrice, avec la Professeur Ana Vian, d’un groupe de recherche de plus de vingt membres de plusieurs spécialités: “Grupo de Estudios de prosa hispánica bajomedieval y renacentista” (Université Complutense de Madrid, 930330). Un des travaux de l’équipe est Dialogyca BDDH, une base de données et Bibliothèque Digitale du Dialogue Hispanique.

Spécialiste en Littérature Espagnole des XVe et XVIe siècles, une partie de ses recherches est consacrée a l’édition et l’étude des ouvrages de quelques auteurs du XVIe siècle: Feliciano de Silva (Segunda Celestina), Pérez de Moya (Aritmética práctica y especulativaFilosofía secreta, etc.), López de Villalobos (Diálogos), Cervantes de Salazar (Apólogo de la ociosidad y el trabajo). Elle a publié en 2004 un livre sur La Célestine (La Celestina y el mundo como conflicto),qui a servi de point de repère dans le Rapport du Jury du Concours du de l’Agregation externe d’Espagnol (“Présentation du sujet et plan suggéré”, session 2009). Ses derniers articles portent sur la Littérature Espagnole de la Renaissance autour de quelques sujets précis en rapport avec ce programme: la littérature scientifique, la divulgation du savoir et les genres littéraires (fable, apologue, dialogue, traité).

– Joëlle Ducos (Pr. – Paris IV)

Agrégée de lettres classiques, Joëlle Ducos a consacré sa thèse à la La météorologie en français : réception des Météorologiques d’Aristote en français (XIIIe-XIVe siècles). Son habilitation à diriger les recherches s’intitule Vulgariser le savoir (XIIIe-XIVe siècles). Elle dirige la composante « Variation historique et systématique de la langue française » de l’équipe EA 4089 Sens Texte Informatique Histoire de l’université de Paris-Sorbonne (Paris IV) et  l’ANR «  Crealscience : genèse du français scientifique médiéval (XIIe-XVe s.)» depuis janvier 2011. Elle a assuré la direction du programme de la MSHA : « Le livre scientifique : définition et émergence d’un genre (1450-1850) » (2007-2010). Elle est également présidente de la Société de Langues et de Littératures Médiévales d’Oc et d’Oïl depuis 2006.

Outre l’ouvrage tiré de sa thèse de doctorat (La météorologie en français au Moyen Age, Paris, Champion, 1998) , elle a dirigé plusieurs ouvrages collectifs et publiés de nombreux articles, dont récemment :

– Aux origines de la géologie de l’Antiquité au Moyen Age, éd. C. Thomasset, J. Ducos et J.P. Chambon, Paris, Champion, 2010.

– Lire Aristote au Moyen Age et à la Renaissance : l’exemple du De Generatione et Corruptione, éd. J. Ducos et V. Giacomotto-Charra, Paris, Champion, 2011.

–  « Traduire la science en langue vernaculaire : du texte au mot », Science translating, Latin and vernacular Translations of scientific Treatises in Medieval Europe, éd. M. Goyens, P. de Leemans, et A. Smets, Leuven University Press, Leuven, 2008, p. 181-196.

. « Science, magie et roman médiéval : de l’insertion du savoir dans le fictif », Texte, 43/44, 2008, p. 65-78.

. « Latin et textes scientifiques français : bilinguisme, ignorance et terminologie », Approches du blinguisme latin-Français au Moyen Age, éd. S. Le Briz et G. Veysseyre, Turnhout, Brepols, 2010, p. 81-98.

– Aurélia Gaillard (Pr – Bordeaux 3) :

A la suite d’une formation universitaire en lettres (Ecole Normale Supérieure, agrégation de lettres, doctorat et Habilitation à diriger des recherches),elle est devenue Maître de Conférences, puis Professeur de Littérature française du 18ème siècle à l’Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3 et s’inscrit dans le programme en tant que spécialiste des relations entre les savoirs, les arts et la littérature aux 17e et 18e siècles.

Outre une soixantaine d’articles sur la littérature française des 17ème et 18ème siècles, et les croisements des arts, des sciences et de la littérature, elle a publié deux ouvrages personnels : Fables, mythes, contes : l’esthétique de la fable et du fabuleux (1660-1724), Paris, Champion, « Lumière Classique », 1996 et Le Corps des statues : le vivant et son simulacre à l’âge classique (de Descartes à Diderot), Paris, Champion, « Les dix-huitièmes siècles », n°75, 2003. Elle a également dirigé cinq ouvrages collectifs et deux numéros de revue (Féeries) et est également directrice d’une collection aux PU de Bordeaux, intitulée « Mirabilia », au croisement des théories sur le merveilleux et de l’esthétique de l’admirable et de la surprise.

– Violaine Giacomotto-Charra (MCF – Bordeaux 3)

Ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de Fontenay-Saint Cloud et agrégée de Lettres Modernes, elle est Maître de Conférences en langue et littérature de la Renaissance à l’Université Michel de Montaigne. Après une thèse sur L’imaginaire des éléments à la Renaissance : réception et réécriture des théories antiques, ses recherches se sont plus nettement orientées vers la question de l’écriture des savoirs à la Renaissance, qu’il s’agisse des textes littéraires vecteurs de théories scientifiques ou des écrits savants proprement dits.

Elle ainsi publié un ouvrage, issu de la dernière partie de sa thèse, sur Poésie et savoirs dans La Sepmaine de Du Bartas et une quarantaine d’articles sur la poésie bartasienne, d’une part, l’écriture des savoirs dans le domaine de la philosophie naturelle, de l’autre. Elle a par ailleurs co-dirigé la publication d’un ouvrage sur la réception du De generatione d’Aristote au Moyen Age et à la Renaissance (Lire Aristote au Moyen Age et à la Renaissance, Paris, Champion, 2011). Un ouvrage collectif sur la vulgarisation des savoirs au Moyen Age et à la Renaissance et un numéro de la revue XVIe siècle sur le texte scientifique sont en cours de publication.

– Susanna Gambino-Longo (MCF – Lyon 3)

Susanna Gambino Longo est maître de conférences d’Italien à l’université Lyon III. Elle est membre de l’Équipe d’Accueil 4081 « Rome et ses renaissances » (Paris IV) et travaille sur la tradition des classiques et les formes de transmission du savoir scientifique à la Renaissance italienne. Ses travaux portent plus spécialement sur la réception de Lucrèce, sur lequel elle a publié un ouvrage : Savoir de la nature et poésie des choses. Lucrèce et Épicure à la Renaissance italienne, Paris, Champion, 2004.

Elle a par ailleurs également publié  La mer dans la culture italienne, (coauteur avec C. Cazalé Bérard et P. Girard), Paris, Presses universitaires de Paris Ouest, 2009, et co-organisé, avec Laurence Boulègue,  un colloque international sur Hérodote à la Renaissance (2009), dont les actes sont sous presse chez Brepols, et un symposium international sur le thème  Commenter et philosopher à la Renaissance (2010), en cours de publication. Elle prépare actuellement un numéro de la revue Camenae consacré à  La géographie des humanistes : réappropriation de l’histoire et maîtrise de l’espace, qui sera le n°14 de la revue et paraîtra en 2012.

– Rosanna Gorris-Camos (Pr. Verona, Italia)

Rosanna Gorris-Camos est Professeur Ordinaire de Littérature française à l’Université de Vérone et présidente du  Gruppo di Studio sul Cinquecento Francese. Sito del Gruppo. Elle est membre de très nombreuses sociétés savantes consacrées à l’étude de la Renaissance.

Spécialiste de littérature française, elle travaille en particulier sur la poésie scientifique et l’histoire des savoirs scientifiques, parmi de nombreuses autres recherches. Elle a en particulier publié  Guy LE FEVRE de LA BODERIE, Diverses Meslanges Poetiques, Genève, Droz 1993;  Alla Corte del Principe: romanzo, alchimia, scienza e politica tra Italia e Francia nel tardo Rinascimento, Ferrara, “Annali dell’Università di Ferrara”, sezione VI Lettere, IX, 1, 1996, et des dizaines d’articles dans des volumes et revues diverses. Elle a aussi organisé et publié le volume des actes du colloque Macrocosmo-Microcosmo. Scrivere e pensare il mondo nel Cinquecento tra Italia e Francia, Fasano, Schena, 2004 et Les montagnes de l’esprit: imaginaire et histoire de la montagne à la Renaissance, Aoste, Musumeci, 2005.

– Catherine Lisak (Pr. Bordeaux 3)

Catherine Lisak est professeur de littérature britannique à Bordeaux 3.  elle mène un séminaire sur le personnage de la première modernité en Angleterre, un séminaire sur la théorie de la réception au théâtre et en poésie et un séminaire sur l’esprit scientifique avant Newton. Outre le théâtre shakespearien, elle enseigne le théâtre contemporain (Tom Stoppard, Alan Bennett), ainsi que l’histoire des idées et des sciences à la Renaissance.

Sa thèse,  La trahison dans les deux tétralogies de Shakespeare , fut  soutenue en 1999.  Elle est l’auteur de nombreux articles sur Shakespeare et ses contemporains de première modernité en Angleterre (Puttenham, Heywood). Parmi ses derniers articles: “Domesticationg strangeness in Twelfth Night”, in Twelfth Night, New Critical Essays, édité par James Schiffer, (Abingdon, Routledge, janvier 2011) et “ ‘O, me alone!’: Coriolanus in the Face of Otherness” in Shakespeare et la Cité, édité online par Pierre Kapitaniak et Dominique Goy-Blanquet (mars 2011).

Elle est co-auteur d’un ouvrage intitulé La propagande au Royaume-Uni : de la Renaissance à l’Internet (Ellipses, Paris, 2002).

Ses travaux éditoriaux comprennent une édition de morceaux choisis de la « Justificacion » de George Puttenham paru dans  Breaking the Silence On the Succession: Manuscripts and Rare Elizabethan Texts, 1587-1603 (UP Montpellier 3, 2003). Depuis 2004, elle est l’éditrice scientifique du Richard II de Shakespeare pour les Internet Shakespeare Editions. http://internetshakespeare.uvic.ca/Foyer/plays/R2.html

Elle travaille actuellement sur la traduction et l’édition d’Ignatius his Conclave (1611) de John Donne.

EN 2006, elle a mené en collaboration avec Douglas Brooks, un séminaire international sur « Self-Identity/Identifying Selves in Shakespearean Worlds: Explorations in Cultural/Critical Adaptation » ( Eighth World Shakespeare Congress, Brisbane, Australia).

En 2009, elle a organisé une journée d’étude au sein de l’unité de recherche d’appartenance l’EA 4201 « Lumières, Nature, Société » (LNS) de Bordeaux 3 : «L’animal et l’humain du XVIe au XVIIIe siècle », au Musée d’Aquitaine de Bordeaux (Guest speaker : Paul Yachnin).

– Myriam Marrache-Gouraud (Dr. – Poitiers)

Myriam Marrache-Gouraud, agrégée de Lettres Modernes, est titulaire d’un Doctorat en Littérature française de la Renaissance. Elle enseigne à l’Université de Poitiers.

Ses recherches sur la fiction rabelaisienne l’ont amenée à publier de nombreux articles, et un ouvrage consacré à la singularité de Panurge : Hors toute intimidation. Panurge ou la parole singulière (Genève, Droz, 2003). Elle a dirigé et co-écrit Rabelais, aux confins des mondes possibles (Paris, PUF-CNED, 2011), livre destiné à la préparation de l’agrégation 2012. Elle collabore à des ouvrages collectifs, comme la Bibliographie des écrivains français sur Rabelais (Rome, Memini, 2011) et le Dictionnaire des objets merveilleux de la littérature (en préparation). Elle mène aussi des recherches sur les cabinets de curiosités (XVIe-XVIIe siècles) : elle est l’auteur en 2004 d’une édition scientifique du cabinet de curiosités de Paul Contant (avec P. Martin, Jardin et cabinet poétique [1609], Presses Universitaires de Rennes). Depuis lors, webmestre du site http://curiositas.org, elle a publié différentes études consacrées aux cabinets de curiosités, orientant ses travaux sur les procédés muséographiques et rhétoriques de présentation de l’objet exotique ou merveilleux. Elle participe actuellement à la préparation d’une grande exposition sur les cabinets de curiosités qui se tiendra en 2013 au musée Sainte-Croix à Poitiers.

– Christine Silvi (MCF – Paris 4)

Christine Silvi est agrégée de Lettres Modernes et docteur en Langue Française. Elle est maître de conférences à l’Université de Paris IV-Sorbonne où elle enseigne l’ancien français et l’histoire de la langue. Elle a publié Science médiévale et vérité. Étude linguistique de l’expression du vrai dans le discours scientifique en langue vulgaire, Paris, Champion, 2003 . Ses recherches, ces trois dernières années, concernent le discours de vulgarisation scientifique des XIIIe et XIVe siècles en français (petites encyclopédies, ouvrages de médecine, de diététique, traductions de traités latins…). L’approche choisie est essentiellement linguistique et plus particulièrement pragmatique. La perspective adoptée permet ainsi d’établir les très nombreux points de convergence qui existent entre la littérature dite de divertissement et ces textes qui se veulent scientifiques et qui sont d’un abord parfois bien déconcertant pour le non-spécialiste. Sont plus précisément étudiés :

-les techniques argumentatives et les procédés rhétoriques utilisés dans ces textes ;

-la méthode doxographique qui y est à l’œuvre : étude du traitement des sources, des procédures de sélection des informations, des techniques de compilation selon une approche tout autant synchronique que diachronique ;

-le lexique élaboré, à partir des textes latins, par les vulgarisateurs français, mais aussi les techniques d’adaptation du nom propre aux exigences du français.

Christine Silvi participe également à l’élaboration du Lexique de la langue scientifique (Astrologie, Mathématiques, Médecine…), Matériaux pour le Dictionnaire du Moyen Français. Elle a publié de nombreuxarticles sur les encyclopédies médiévales et l’écriture des savoirs au Moyen Age.

– Catherine Volpilhac-Auger (PR – ENS Lyon)

Catherine Volpilhac-Auger, professeur des universités à l’Ecole normale supérieure de Lyon et membre de l’équipe CNRS « Institut d’histoire de la pensée classique » (UMR 5037), est co-directeur de l’édition des Œuvres complètes de Montesquieu (22 volumes, Oxford, Voltaire Foundation, puis Lyon-Paris, ENS Editions et Classiques Garnier).Elle s’est consacrée en particulier à l’étude de ses manuscrits de travail et de sa documentation, dont beaucoup étaient inédits, parmi ceux que la dation Jacqueline de Chabannes (1994) a fait entrer à la bibliothèque de Bordeaux  (elle a publié en 2001 L’Atelier de Montesquieu : manuscrits inédits de La Brède, et dirigé en 2007 l’édition des Geographica). Elle dirige actuellement dans le cadre des Œuvres complètes l’édition critique des Pensées (2 vol.) , et codirige avec Philip Stewart l’édition de la Correspondance (3 vol.).

Elle a publié à titre personnel une soixantaine d’articles et quatre ouvrages consacrés en partie ou totalement à Montesquieu. Elle a organisé plusieurs colloques portant sur son œuvre et à sa pensée (Du goût à l’esthétique : Montesquieu ; Montesquieu, les années de formation ; 1748, l’année de L’Esprit des lois ; Montesquieu en 2005), et a assuré l’édition critique de plusieurs de ses ouvrages, dont la première transcription intégrale du manuscrit de travail de L’Esprit des lois (avec une série d’études sur sa méthode et la genèse de cet ouvrage).

Publications récentes:

Un auteur en quête d’éditeurs ? Histoire éditoriale de l’œuvre de Montesquieu (1748-1964), ENS Editions (« Métamorphoses du livre »), 2011.

Montesquieu, De l’esprit des loix (manuscrits), Oxford, 2008, 2 vol.

Dictionnaire électronique Montesquieu, C. Volpilhac-Auger et C. Larrère dir., ENS de Lyon, 2008: http://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr

A paraître en 2011:Montesquieu, Histoire véritable et autres fictions (C. Volpilhac-Auger et Ph. Stewart éd.), Gallimard, FolioClassique

A paraître en 2012:Montesquieu, Pensées choisies (C. Volpilhac-Auger éd.), Gallimard, Folio Classique;« Débats et polémiques autour de L’Esprit des lois », numéro spécial de la Revue française d’histoire des idées politiques, issu du colloque de 2010 (ENS de Lyon); Montesquieu, Correspondance II, 1731-1746, (C. Volpilhac-Auger et Ph. Stewart éd.), Lyon-Paris.

2. Latin

– Armelle Deschard (Bordeaux 3 – Ausonius)

Armelle Deschard est Maître de Conférences en littérature et langue latines à l’Université de Bordeaux 3.

Agrégée de grammaire, elle a soutenu une thèse de sémantique latine,  Recherches sur Aura. Variations sur le thème de l’air en mouvement chez les Latins, publiée en 2003 chez Peeters dans la collection « Bibliothèque d’Etudes Classiques ». Depuis lors ses recherches ont été centrées d’une part sur les éléments lexicaux qui marquent les rapports entre littérature et arts plastiques dans le monde romain, sur le lexique latin, plus particulièrement sur ce qu’on appelle la lacune lexicale d’autre part. Dans ce cadre de la lacune lexicale, elle observe les éléments du lexique grec et latin, les correspondances et les traductions qu’on en fait ou qu’on en a fait.

3. Histoire des sciences

– Magdalena Kozluk (Université de Łódź – Pologne)

Magdalena Kozluk est titulaire d’une double maîtrise de l’Université de Łódź, Pologne, en langues et littératures classiques et en langues et littératures françaises et italiennes. En décembre 2006, elle a soutenu une thèse de doctorat en co-tutelle de l’Université François-Rabelais de Tours et de l’Université de Łódź. Cette thèse a reçu le Prix J-C. Sournia 2008, décerné par la Société française d’Histoire de la Médecine, récompensant la meilleure thèse en histoire de la médecine rédigée en français par un étranger.

Maître de conférence à l’Université de Łódź, elle a publié plusieurs articles dans diverses revues universitaires internationales et dans des ouvrages collectifs en Pologne, France et Grande-Bretagne. Elle a fait paraître un catalogue d’exposition d’éditions médicales de la Renaissance, Editing Galen and Hippocrates in the Renaissance. An Exhibition of Sixteenth-Century Editions in the Library of Edward Worth (1678-1733). Elle termine la préparation d’une édition d’un traité d’un médecin français, Pierre Jaquelot, et d’une version révisée de sa thèse, Médecine et rhétorique à la Renaissance. Etude sur le discours préfaciel dans les ouvrages français de médecine 1528-1628

Son domaine de travail est la médecine à la Renaissance. Ses principaux centres d’intérêts sont la fonction de la rhétorique et de la culture classique dans l’écriture médicale de l’époque, l’édition médicale et son rôle dans la transmission du savoir médical ainsi que les rapports entre art et médecine dans l’iconologie médicale.

– Sabine Rommevaux (Directeur de Recherche. UMR SPHERE – CNRS – Université Paris 7) : sabine.rommevaux@free.fr

Sabine Rommevaux est agrégée de mathématiques, docteur en histoire et épistémologie des sciences, habilitée à diriger des recherches en philosophie. Elle est entrée au CNRS en 1997 et est Directeur de recherche depuis 2008. Elle est membre de l’UMR SPHERE (CNRS – Université Paris 7).

Ses domaines de recherches sont les mathématiques et la philosophie naturelle au Moyen Age et à la Renaissance.
Elle a publié de nombreux articles et plusieurs ouvrages, dont des traductions et des éditions critiques, parmi lesquels :
Sabine Rommevaux, Clavius : une clé pour Euclide, Paris, Vrin, « Mathesis », 2005 ;
Blaise de Parme, Questiones circa tractatum proportionum magistri Thome Braduardini, édité par Joël Biard et Sabine Rommevaux, Paris, Vrin, « Textes philosophiques du Moyen Âge », 2005 ;
Joël Biard et Sabine Rommevaux (éds.), Mathématiques et théorie du mouvement (XIVeXVIe siècles), Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2008 ;
Sabine Rommevaux (ed.), Mathématiques et connaissance du monde réel avant Galilée, Omniscience, Paris, 2010 ;
Thomas Bradwardine, Traité sur les rapports ; Nicole Oresme, Sur les rapports de rapports, introduction, traduction et commentaires de Sabine Rommevaux, collection « Sagesses médiévales », Paris, Les Belles Lettres, 2010.

– Jacqueline Vons (MCF habilitée. CESR) : jacqueline.vons@univ-tours.fr

Jacqueline Vons est Maitre de Conférences honoraire de l’Université François-Rabelais de Tours, habilitée à diriger des recherches en latin et en histoire de la médecine à la Renaissance.

Elle est titulaire d’une double maîtrise, de langue et littérature romanes à l’Université Libre de Bruxelles puis de lettres classiques à l’université de Tours, agrégée de lettres classiques, docteur en études latines, habilitée à diriger des recherches, qualifiée aux fonctions de professeur en lettres classiques et en histoire de la médecine. Elle a publié plusieurs ouvrages et de nombreux articles consacrés à l’étude des savoirs médicaux et aux modalités de leur transmission de l’antiquité à la Renaissance : L’image de la femme dans l’œuvre de Pline l’Ancien, Bruxelles, Latomus, 2000 ; Mythologie et médecine, Paris, Ellipses, 2002 ; L’épilepsie à la Renaissance, n° spécial de la revue Épilepsies 2008 ; Pratique et pensée médicales à la Renaissance, actes du Colloque de Tours (juin 2007), Paris, De Boccard-BIUSanté, 2009 ; Jérôme Fracastor. La Syphilis ou le mal français, texte établi, traduit, présenté et annoté sous la direction de Jacqueline Vons, avec la collaboration de Concetta Pennuto et  Danielle Gourevitch et le concours du Dr Jacques Chevallier, Paris, Les Belles Lettres, 2011 (sous presse) ; Pouvoir médical et fait du prince au début des temps modernes, co-édité avec Stéphane Velut, actes du Colloque de Tours (juin 2010), Paris, De Boccard-BIUSanté, 2011 (sous presse).

Elle poursuit actuellement ses recherches sur la pensée et la pratique médicales en France aux XVIe et XVIIe siècles et dirige le projet de recherches « La médecine à la Cour de France (http://cour-de-france.fr/).

Spécialiste des textes médicaux latins, elle travaille en association avec Stéphane Velut à l’édition, traduction et commentaire de l’œuvre d’André Vésale. Le Résumé de la Fabrique du corps humain a été publié à Paris (Les Belles Lettres) en 2008 ; le livre I de la Fabrica est prévu fin 2012  dans le cadre du « projet Vésale » (2012-2015) avec la BIU Santé.

Elle est membre élu au CA de la Société Française d’Histoire de la Médecine, délégué adjoint à la publication.

– Pascal Duris (Pr. – Bordeaux 1)

Pascal Duris est professeur d’épistémologie et histoire des sciences à l’Université Bordeaux 1 et directeur-adjoint de l’équipe « Sciences, Philosophie, Humanités » (EA 4574) des universités Bordeaux 1 et Bordeaux 3. Spécialiste de l’histoire des sciences naturelles et physiologiques au XVIIIe siècle, il est l’auteur de Linné et la France (1780-1850) (Droz, 1993) et d’une Histoire des sciences de la vie publiée avec G. Gohau (Nathan Université, 1997, réédition Belin, 2011). Il a coordonné récemment la publication d’un ouvrage collectif intitulé Traduire la science. Hier et aujourd’hui (Publications de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 2008).Il travaille actuellement à la rédaction d’un livre sur les sciences naturelles à l’âge classique.Pour plus de détails, on peut consulter sa page personnelle sur :

– Philippe Selosse (MCF – Lyon 2)

Maître de Conférences en Linguistique française à l’Université Lumière-Lyon 2, Philippe Selosse est agrégé de Lettres modernes et a consacré son doctorat à Un aspect de l’épistémè de la Renaissance : méthode et « nomenclature » dans l’oeuvre botanique de Caspar Bauhin (1560-1624), thèse distinguée par le 1er prix de la Société Française d’Histoire des Sciences et des Techniques.

Membre du Groupe Renaissance et Âge classique (GRAC-UMR 5037) et responsable de l’axe « Une histoire de la nomenclature botanique occidentale » dans l’UMR 5037, il a en particulier co-organisé les colloques La dénomination des savoirs en français préclassique (1500-1650) en 2005 et Les mots et les choses au XVIIIe siècle : la science, « langue bien faite »?, en 2007.

Il est l’auteur de très nombreux articles sur la botanique, sa nomenclature et sa classification à la Renaissance.

Correspondant du projet à l’étranger : Nell Rivière-Platt

Américaine d’origine, Nell Rivière-Platt a travaillé pendant 25 ans dans la coordination de relations culturelles, scientifiques et universitaires entre la France et les États-Unis. Passionnée depuis longtemps par l’histoire des relations scientifiques entre la France et l’Amérique du Nord, Nell Rivière-Platt s’intéresse à la transmission de savoirs et des techniques entre pouvoirs européens au début de la relation transatlantique, aux conflits et passerelles entre la médecine de Cour et la médecine d’université dans les premiers temps du Jardin du Roi, et au mécénat scientifique et médical féminin dans la période moderne.

Nell Rivière-Platt a fait son Master (histoire de la médecine et des sciences) au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance, Université de Tours. Sous la direction de Jacqueline Vons, son mémoire de M1 (2010) a porté sur les échanges de savoirs entre artisans associés à la Cour de France, spécialistes de botanique, et les relations de ceux-ci avec leurs confrères des pays voisins de la France, ca. 1550-1610: Autour du jardin du roi tres chretien Henri IV. Son mémoire de M2 (2012) a approfondi ce thème par une étude des relations entre deux familles d’herboristes et médecins « empiriques » employés par la Cour de France, les Robin et La Brosse, dans les générations précurseurs à la fondation du Jardin Royal des Plantes Médicinales (le Jardin du Roi, 1640) : Le jardin du Roi : alchimie et anatomie.

4. Histoire du livre

– Christine Bénévent MCF – Cesr
– Isabelle Diu (Conservatrice de la Bibliothèque Jacques Doucet)

Le programme « Formes du savoir » souhaite remplir un véritable rôle de formation, en contribuant à insérer les chercheurs en herbe dans la communauté scientifique et en leur donnant l’opportunité de présenter leurs travaux. Il accueille pour cela plusieurs étudiants de Master et de Doctorat qui, tout en poursuivant leurs recherches dans différentes universités, participent aux diverses activités du programme. Il peut s’agir du travail de recherches scientifiques au sein des différents projets (le lexique, le projet « Académie ») ou de la participation active aux séminaires, à la fois comme orateurs et comme débatteurs, dans les séances de travail sur texte.

 

Étudiants de Master ou titulaires d’un Master :

– Anne-Laure Babin

Actuellement assistante de français en Angleterre, Anne-Laure Babin a suivi un double cursus de littérature et de philosophie à l’Université Michel de Montaigne de Bordeaux 3.

Après des cours magistraux de Master 1 sur l’histoire des sciences et des techniques qui permettaient d’aborder la littérature de façon nouvelle, il lui a semblé intéressant de mettre en parallèle les différentes formes de discours médicaux à partir du Moyen Âge pour en appréhender les évolutions à la Renaissance. Ses recherches portent ainsi sur l’histoire de l’hygiène du corps et de la diététique à la fin du XVIe siècle et au debut du XVIIe siècle: dans son mémoire de Master 2, dirigé par Mme Catherine Magnien et co-dirigé par Mme Violaine Giacomotto-Charra (soutenu en juin 2011), elle a étudié la notion de “corruption” dans les régimes de santé des médecins à la cour, notamment chez Joseph Du Chesne, Nicolas de La Framboisière et André Du Laurens. Elle analyse en quoi cette notion est le reflet plus général de la définition de la santé et de la maladie et en quel sens elle permet d’envisager le corps, son imaginaire, ses représentations et les façons de l’entretenir. À travers une étude lexicale, sémantique et historique des acceptions du terme de “corruption” et de ses synonymes, j’ai non seulement dégagé des conceptions singulières du corps qui révèlent des inquiétudes grandissantes à la fin de la Renaissance, mais aussi une pratique médicale liée à l’appréhension de la corruption au croisement de l’intime et du public.

 

– Julien Cussaguet :

Julien Cussaguet est étudiant en Master 2 Recherches en Études Littéraires à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3. Depuis 2008, en complément de ses études de Lettres, et dans le but de professionnaliser son cursus, il effectue un travail bénévole au sein d’une bibliothèque municipale et se forme à ce métier. Il a choisi de consacrer son mémoire de Master (2011-2012) à une édition critique des Chrestiennes méditations de Théodore de Bèze, sous la direction de Mme Véronique Ferrer. Parallèlement à son goût pour la langue et la littérature de la Renaissance, sa curiosité le pousse aussi vers des disciplines aussi diverses que les mathématiques ou les sciences du langage. Travailler sur le fonds de l’Académie des sciences lui permet d’approfondir sa connaissance du métier de bibliothécaire et de satisfaire cette curiosité : après un premier stage d’un mois à l’été 2011 aux Fonds Patrimoniaux de la Bibliothèque de Bordeaux, il poursuit désormais l’enquête, sous forme de stage perlé. Ses recherches, encadrées par l’équipe de programme et les conservateurs des Fonds Anciens (Nicolas Barbey et Louis Torchet), nourrissent directement la rubrique « Académie ».

 

– Jessica Thoulouse

Jessica Thoulouse est actuellement agrégative de Lettres Classiques à l’Université Bordeaux III. Elle a consacré ses recherches de master à l’histoire de la médecine, en s’intéressant au Serment d’Hippocrate et plus précisément aux éditions de ce texte fondateur grec de l’éthique médicale à la Renaissance. Elle a travaillé sous la direction de Jacqueline Vons, au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance à Tours.

Elle s’est concentrée, dans son mémoire de M1, aux principales traductions latines du Serment d’Hippocrate aux XVIe et XVIIe siècles. Après les avoir recensées et transcrites, elle a tenté de dégager trois grandes groupes de traductions qui suivent principalement l’ordre chronologique.

Dans son mémoire de M2 intitulé « Les entourages textuels du Serment d’Hippocrate (1500-1650) », elle s’est consacrée à l’étude des notes et des commentaires qui accompagnent le texte en conservant le même corpus d’éditions des XVIe et XVIIe siècles.

Parallèlement à ses recherches de master, elle a participé, sous la forme de stages, à la construction de la bibliothèque numérique Uranie, en réalisant les tables de correspondance des premiers ouvrages d’astrologie qui ont été numérisés, en fonction des différentes parties logiques et structurelles des textes, et en effectuant un travail de recensement et de bibliographie destiné à préparer une exposition virtuelle sur le Tractatus de Sphæra de Jean de Sacrobosco. À cette occasion, elle a travaillé en collaboration avec Violaine Giacomotto et Claire-Lise Gauvain.

 

Doctorants :

– Adeline Gasnier

Doctorante en cotutelle de thèse au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance de Tours et à l’Université de Liège, mes domaines de recherche portent sur la médecine à la Renaissance, les disputes institutionnelles à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle,et sur l’introduction de l’alchimie dans la pharmacopée à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle. Mon mémoire de Master 2 soutenu en 2010, intitulé Pierre Le Paulmier et la Faculté de Médecine de Paris : de la défense à l’accusation (1603-1609), retrace une querelle peu connue, entre la Faculté de médecine parisienne considérée alors comme très orthodoxe et l’un de ses membres qui chercha a introduire des remèdes « nouveaux », le docteur Pierre Le Paulmier. Mon projet de thèse, Une mise en question de l’orthodoxie médicale à la Faculté de Médecine de Paris aux débuts des temps modernes : l’exemple du Lapis Philosophicus dogmaticorum de Pierre Le Paulmier (Paris, 1608), devra aboutir à la traduction et l’édition du Lapis Philosophicus dogmaticorum, accompagnées d’un commentaire prenant en compte les éléments indispensables pour sa contextualisation et la compréhension des enjeux épistémologiques, doctrinaux et institutionnels mis en œuvre dans ce traité, qui tend à concilier la tradition galénique académique et la spagyrie.

 

– Mila Maselli

Mila Maselli est doctorante à l’UFR LAC en « Histoire et sémiologie du texte et de l’image » à l’Université Paris 7 Denis Diderot, sous la direction de la professeure Françoise Lavocat. Rattachée au laboratoire CLAM, elle s’occupe du genre épistemique des observationes chez le médecin Pierre Potier (1581-1643 ?). Elle s’est aussi occupée des stratégies du secret et du topos du mensonge dans les écrits d’alchimistes français du XVIe siècle : « La Pierre n’est qu’une chose – aspetti di alchimisti francesi del XVII secolo » in Secretum, n.1/2006, Milano, Ed. Melquiadès (http://www.secretum-online.it, publié le 21/10/2006) et, plus récemment, des aspects rhétoriques du plaidoyer de Pierre Paulmier dans sa défense à la Faculté de Médecine de Paris (séminaire : L’éloquence de Pierre Paulmier, dans le cadre du cycle Pratique du dialogue et de la dispute dans les textes médicaux, 1450-1650. Tours, Centre d’Etudes Supérieurs de la Renaissance).

Le projet « Formes du savoir », comme le projet « Le Livre Scientifique », doit énormément à la collaboration avec les bibliothèques locales, tout particulièrement la Bibliothèque Universitaire des Sciences et Techniques et la Bibliothèque Municipale de Bordeaux.

Les conservateurs de ces bibliothèques collaborent étroitement au projet, et nous voudrions souligner ici leur rôle et les remercier.

 

– Claire-Lise Gauvain :

Elle est bibliothécaire, responsable des fonds anciens à la Bibliothèque Universitaire des Sciences et Techniques de l’Université Bordeaux 1.

Membre actif du projet, elle joue un rôle capital dans la création et le développement de la Bibliothèque Numérique Uranie, en particulier toute l’organisation de la numérisation, le suivi technique, le catalogage, la rédaction des notices. Elle apporte à l’équipe de chercheurs un savoir faire qui lui manque.

C’est aussi à elle que l’on doit l’exposition « Lumières sur le ciel », anticipation des expositions virtuelles qui viendront trouver leur place sur Uranie.

La collaboration engagée avec « Le Livre Scientifique » se poursuit ainsi autour des nouveaux objets de recherches de « Formes du savoir » et pour l’enrichissement futur d’Uranie.

 

-Nicolas Barbey, conservateur et chef des Fonds anciens et précieux, et Louis Torchet, conservateur général, responsable du département Patrimoine à la Bibliothèque Municipale de Bordeaux :

Ils jouent également un rôle cruial, ainsi que, avant l’arrivée de N. Barbey, Hélène de Bellaigues. C’est grâce à eux, et au relais qu’ils sont assuré avec le direction de la Bibliothèque, que la collaboration qui a donné naissance à Uranie, qui numérise massivement les livres d’astronomie de la Bibliothèque Municipale, a pu voir le jour.
Aujourd’hui, ils facilitent et accompagnent les recherches sur l’Académie des Sciences et encadrent en particulier le travail de l’étudiant qui explore le fonds de l’Académie des Sciences.